L'offensive de la Somme 1918
La bataille fait rage sur tout le front de Verdun à la mer,
l'offensive de Foche sur toute la ligne.
Le 1er septembre les anglais sont à Péronne.
Les canadiens, les fusillés de la reine avaient fait 128 302
prisonniers 2 600 canons. Le Général Fergusson 3 septembre 18.
Les anglais avancent en direction de Cambrai.
Les troupes américaines prenaient position et entraient à Saint Michel.
Le 3 septembre, ligne Hindenburg est brisée par les anglais et
troupes françaises. Le 16 septembre l'Allemagne
et l'Autriche cherchent une paix séparée.
La bataille de L'Aisne. Le dégagement.
Le 20 septembre, nous remontrions en ligne, la division
avait été équipée modernisée à neuf, après avoir subit une
revue par les Généraux Mangin. Debeney et Brissases
Desmaillet sous la vue des troupes américaines placées sur la colline vallée de l'Aisne.
La vue du Général Mangin avec son nez crochu, ses
yeux d'aigle ne nous disait rien, il nous faisait
comprendre que nous allions rencontrer aux casse-pipes
à la danse avec les armées alliées.
Dix armées, allaient prendre mouvement à la fois contre les
lignes ennemies.
Le Général Mangin se tient le chemin de Dames au
nord de l'Aine, avec ses tanks.
(Retranscription décembre 2012 Amélie Gonzalez 1er L/ES)
Les Américains, avaient deux armées sur le sol français.
Soit 1 800 000 soldats sous les ordres du Général Pershing.
La ligne ennemie fléchissait de partout.
La 66ème division, dont le 6ème bataillon poussaient l'attaque
et sont avancés en direction de Saint Quentin, mais
fut bloqués sur l'avant de la ligne Hindenburg.
1 octobre 18: la première armée française entre dans la
ville de Saint Quentin. C'était notre objectif. Le 2
stoppé en banlieue de la ville, devant des nids de résistants
des fortins, situés sur un manellon.
Ma compagnie attaquait le cimetière transformé en
forteresse le libérait et en prenait possession. mon escouade
était installé près d'une chapelle en partie démolie, je
pénétrai dans cette petite chapelle pour m'y installer. Je
fus bien surpris de voir que c'était un caveau, sur les
étagères il y avait trois cercueils en métal plombé intacts,
je m'installais dans ce caveau. Les quelques jours que je
passais là, furent un repos pour moi.
Les chars, les blindés l’artillerie arrivaient, pilonnaient
le masselans et l'avance des troupes nettoyait l'ennemi.
Et le 6ème bataillon nous nous préparions à partir en avant amalgamé dans la
masse en mouvement. Il n'y avait plus de régiment
(Retranscription décembre 2012 Amélie Gonzalez 1er L/ES)
De brigade, de division cela ne comptait plus, c'était toutes les armées alliés qui prenaient l'offensive contre l'ennemi. Octobre novembre... La 1ère armée française avec les armées britannique, prononcèrent une offensive d'ensemble, les forêts de Morval, le Quesnoy, Landrecies, sont enlevées la sambre est franchie par la 1ère armée, qui pousse en direction de Maubeuge. Ensuite en Belgique les combats dans les champs de tabac et comme nourriture l'herbe des champs et des champignons les fameux cornichons en touffes. La nuit nous avancions dans la campagne, en marche forcée et guidés par une carte militaire et une boussole nous traversions des forêts, des villages démolis, brûlés. Les troupes allemandes, couchées avachies sur le bord des routes, sur les trottoirs, les camions encore remplis de boches, de canons avec leurs servants qui ronflaient. Ils ne rugissaient plus, pour ceux là, la guerre était finie. Le 6ème bataillon regroupé, arrivait dans la nuit du 1er à 3h du matin à un pont en avant de la ville de Guise des volontaires furent demandés, pour aller reconnaître allemands ou libres. Ces cinq volontaires étaient des hommes sacrifiés.
(Retranscription décembre 2012 Amélie GONZALES)