La démobilisation des vieilles classes avait commencée.
Chacun rejoignait la formation de son recrutement.
Je retournais à la 7ème sous i militaire, qui me confiait
le commandement d'un train sanitaire avec 30 hommes.
Ce train était garé sous le pont de Pantin la Courneuve.
Nous étions placés la en réserve en vue des grèves
qui devaient avoir lieues à Paris le 1er mai 1919.
Fin mai, un jeune officier me remplaçait. Je lui passais
l’inventaire et les consignes de ce train et rejoignais
le dépôt du 7 s i
La paix fut signée à Versailles le 28 juin 1919.
Le 1er septembre 1919, je recevais un ordre de transport
pour Dôle, en vue de ma démobilisation.
La France n'avait plus besoin de nous.
J'étais démobilisé le 5 septembre 1919 à 10h du matin.
Cette démobilisation pour nous, fut lamentable
nous retrouvions notre sergent major, celui qui nous
avait mobiliser en 1914 mais cette fois, il avait quatre galons.
Il n'avait jamais quitté Dôle, sa caserne quant à moi je
quittais cette caserne, transformée dans mon costume Abrami. Je relisais mes cinq
citations dans le train qui me dirigeais vers l'aventure où j'allais connaître
la misère la rapacité des hommes.
(Retranscription décembre 2012 Amélie Gonzalez 1er L/ES)