Les démobilisés de guerre 1914-1918
Le démobilisé est rentré au foyer, dépouillé de sa vieille capote
Et revêtis le pardessus démodé d’avant guerre. C’est en vain qu’ils
croyaient pareils à ceux qu’ils retrouveraient, ils ne les connaissaient
pas eux même, marqué d’un signe secret particulier véritable revenant
un abîme séparait le vieil homme, que chacun d'eux avaient été
avant la guerre, de l’homme nouveau qu’ils étaient devenus.
Un gouffre le séparait aussi de chacun de ceux avec lesquels il
Reprenait le contact interrompu depuis quatre ans, il ne
Comprenait plus rien, si résolus qu’ils aient été des Héros.
Clemenceau avait pourtant martelé avec force à la tribune
Parlementaire «ils ont des droits sur vous?» de cette hypothèque
Les fit passer bientôt pour des importuns des gêneurs… Gêneurs,
ils demeurèrent après la Victoire aussi pense-t-on les amadouer
en priant les rescapés de rentrer gentiment dans leur foyer
hanté d’un complet civil, taillé à grand coups de ciseaux
dans le magnifique drap jaune sale et destiné à rester immortel
sous le nom de son inventeur .. Le ministre Abrami… de
cinquante cinq francs pour acheter un costume, on leur permit
aussi d’emporter avec eux en guise de souvenir leur casque
agrémenté d’une belle visière de laiton ou de fer blanc
doré amovible enjolivant, celle qui était fixées. On les couvrait
de considération en les faisant défiler dans les défilés patriotiques.
(Retranscription Décembre 2012 MOURATO Cheyenne 1er L/ES)
Le 14 juillet ou le 11 novembre, de gloire aussi en honora la mémoire de leurs Camarades plus malheureux. Sur les places des villages et des villes de France ont vit s’élever des monuments aux morts, d’un goût plus ou moins douteux.
La France eut, un, enfin, il est vrai, en primeur, cette trouvaille sublime, du soldat inconnu sous l’arc de triomphe.
En 1958, la suppression injuste, la retraite du Combattant fut supprimée à une grande partie d’entre eux. Mesure prise par le Gouvernement de la 5ème République.