Page 1 :
que nous arrivion(s) à Brotte (Les Luxeuil) aupre(è)s de ma mère à 5h du soir sans trop
de fatigue, comme d'habitude, un gros colis de victuailles avait été préparé
pour ma mère, elle avait des vivres pour plusieurs mois a l'avance, c'était
pour moi une sécurité, une consolation,
ma permission terminée, je pratiquais l'auto-stop pour le retour, tout
se passais très bien sans histoire(s), arrives(é) aux Fort, je trouvais le(a) 1er classe
Bacheley qui discutais avec des Camarades, sur notre futur déménagement
nous allions prendre possession du Fort de Kenioffen Koenigshoffen ?, ce Fort se trouvais(t)
a 6km de Wolfichew (Wolfisheim ?), ce n'était pas terrible.
Le déménagement eu lieu, ce Fort était moin(s) grand que le Fort de Wolfichew
mais plus confortable, les boches ne l(')avais(aient) pas sac(c)agé, j'avais une chambre
réquisitionné(e) dans une bonne famille d'ouvriers, j(')étais bien, c'était des
bravent(s) gens, ils ne savaient pas quoi faire pour me faire plaisir.
Tout les jours suivant(s) avec le Lieutenant x nous partions en mission
et établir des liaisons entre unités, en Allemagne, c'est dans ces missions (que)
j'ai vus(vu) des hommes des femmes attelés comme des bé(ê)tes aux charrues pour
labouré(r) et aussi le labourage des champs pour les semaille(s), pour
les chariots il en était de même; c'était un bien triste spectacle a(à) voir(e).
Page 2 :
Chef-Vaguemestre
Il y avait du nouveau, convoqué à la division pour affaire me
concernant, des unités avaient été dis(s)oute, réintégré dans d'autre(s)
unités qui prenait nom de Secteur postal n° et c'était l'Adjudant
Chef Jacquet qui en assurerait le service et la responsabilité
c'était des ordres, je m'inclinais, c'était une tuile qui tombais(t) sur
le crane, j'avais beau dire a ces M que je connaissais rien a
ce nouveau service de Vaguemestre.
Le capitaine ajouta nous allons recruter des agent(s)-des PTT et des Cadres
parmis(parmi) nos mobilisés, pour former les bureaux ! A partir de demain
à 8h une voiture et un chauffeur seront a votre disposition
en plus vous aurez le Sergent Aliber qui est un postier de Dijon et qui
est au courant du service, il vous guidera dans la marche a suivre.
Bien. Mer(c)si mon Capitaine. Bonne Jacquet : je ruminais toute la nuit
par cette nouvelle fonction de Vaguemestre.
Le lendemain a 7h50, j'étais devant le Bureau, une voiture Oppel Riu
un caporal chauffeur et le sergent Alibert, deux gentils garçons de 25 ans.
ils charg(e)ais(ent) la voiture de sacs postaux, j(')allais droit au Sergent Alibert et
me présentais ; Oui le capitaine ma parle(é) de vous hier au bureau ; il est l'heure (de) Partis(r)
nous allons a(à) la poste centrale, à Strasbourg, où un bureau pour l'armée
était réservé, cela simplifiait le service, du courrier arriver et celui du départ
nous n(')avions aucun contacte avec le service Civil : Avec le Sergent Aliber, j(')allais
me présenter a l'officier charger(é) du service des PTT de l'armée, tout
était au mieux, le chauffeur et le sergent Aliber, étaient de braves garçons ,
ils f(ai)esaient tout ce qu'ils pouvaient pour me faire plaisir.
Page 1 :
Au bout de huit jours, je connaissait mon nouveau métier et ces
ficelles, ce nétait pas aussi compliqué que je pensais.
Le Sergent Alibert était responsable des mandat, et recommendés
il était tombé malade, et hospitaliser, je demandais un remplacant
un caporal chef, prenait la place du Sergent Aliber, une
vérification comptable et écriture, était nécessère, mais tout était
régulier, en règle.
Une lettre chargé de Dijon, était adresser au Sergent Aliber jen
profitais pour aller le voire, lui remettre cette lettre, a l'hopital je le
trouvais bien changer amaigri, je blaguai quelque minutes avec lui
jallais le quitter, lorsqu'il me dit, chef il y en a un qui vous connais
bien, et voulais vous voire, c'est la tête blanche la bas au pieds du lit.
Je le regardais, mais je ne le connaissait pas
je me rendais près de ce poilu, la tête au cheveux tout blanc
Chef Jacquet vous ne me reconnaisser pas, jétais avec vous a
Dôle, jétais mécanicien avec le Sergent béhet, lorsque vous vegnier
au Garage, je me salissais la figure les cheveux de graisse de Camboui
et me glissais sous les camions, pour que vous ne me connaissiez pas,
jai entendu dire ten de bien sur vous a Azan bôle et ici à Strasbourg
que désirais vous voire vous demander conseil, car je suis un
homme perdu.
Je nais plus de famille
je nai plus de nom
je suis malade et ruiné. Prometté moi chef de ne pas me trahir
me dénoncés.
Page 2 :
car je vai vous faire ma confession
Jai 35 ans, mariés, deux enfants, fille et garçon, de bonne famille
la guerre est arrivé, la lutte des parties, cela a été ma perte
jai réussi a signier en engagement dans votre unité, sous un faux
nom, car je suis rechercher par la police.
Je laissais ce malheureux continuer, a vider sa Concience de ces vilaines
choses qui létouffais:javais bien suivis le récis de tout ce qu'il avait
voulu me raconter, mais moi je ne pouvais rien faire pour lui, soit
en bien, soit en mal. Il était seul responsable de ces actes.
Du fait qu'il cétait engagés a l'armée sous un faux nom, il agravait
encore sa situation, le mieux pour lui, c'était de se rendre à la
Gendarmerie, et dévoiller sa véritable identité.
Quand à moi, je men lavais les mains, javais d'autre chats a fouetter
Le chauffeur inquiet, de ce long silence, venait me chercher, car le temps
passait, je donnais une pièce de 5 c a ce malheureux, en lui souhaitant
bonne chance, de la j'allais serrer la main au Sergent Aliber que je
trouvais bien drôle dans son langage.
Je nai jamais revu et entendu parler de ces deux hommes
Le service prenait de l'extension car un nouveau bureaux allait être créer
pour centraliser le courrier en partance, aux troupes qui avançais en Allemagne.
L’après midi le capitaine venait me chercher au bureau, avec sa voiture delà
nous partions en direction du pont de Kehl. Tout avait été démoli par
l'aviation et autre ce n’était que ruine, et pourtant il fallait trouver un local
Sur la piste des19 forts autour de la place forte de Strasbourg (16 en France, 3 en Allemagne)
4 D 4.1er
bureau (suite)
Organisation (suite) :
n
Corps d'inspection (juin 1943 - mai 1944).
n
Compagnie de guet n°501 (février 1944)