? rue St Dominique à l'hôtel de la Princesse Murat, avec le
camion, la Princesse avait fait déménagé le rez de chaussée, et le
transformé en magasin, ou la marchandise fut déposée ?
Je cassais la croute en vitesse avec le chauffeur, et l'après midi nous
nous rendions au Bon - Marché, ou je vidais les stocks de réserves
Les chefs de rayons, les vendeurs, courraient après moi, un camions
Pour remettre le surplas pour les ? de la Marne
Je rentrais à l’Hotel, le camion bourré à bloc de marchandises de
toute sorte, la Princesse Murat avec ces manière manière brusque de garçon
manqué, de sa voix, rauque, me dit a ce que je vois vous avez
fait une belle récolte, oui, Madame, tout cela provient du B – Marché
mais demain je change de programme, je vais rendre visite aux grossiste
en épicerie, et aux papeterie pour avoir du papier pour confectionner
les colis, en plus de la ficelle, car Dimanche les magasins seront fermés
er si possible, confectionner des colis, de trois kilos environ.
C'est bien Victor, je trouverai du monde, pour vous aidez
Le lendemain samedi, je me rendis aux Halles, chez les charcutiers je raflais
Tout les saucissons secs : les ? les meules de gruyère, le chocolat,
les boîtes de pâtés, les caissons de sardines etc, les buralistes les briquets,
les paquets de tabacs, les couteaux de poche ; tous me donnaient plus que je ne
leur demandais, je raflais également les rouleaux de papiers la ficelle
Le camion était au complet, le carnet était épuisé, plus de chèque
Le lendemain était Dimanche, nous allions faire des colis.
Deux dames d'un age environ 55 ans m'attendais pour la confection
des fameux colis de la Marne. C'était des volontaires, tous aimables
nous avions une balance, le colis devait peser trois kilos, règlement militaire
à quelque centaine de grammes près, car ces colis étaient expédiés par
camions militaires directement au front.
J’avais créer deux ? de colis, toute la journée du Dimanche
fut consacré à la confection des colis.
Le lundi, munis d'un nouveau Carnet de chèque, je parcourrai avec le
camion le quartier Rivoli, la ? , la Belle jardinière, la récolte avait été
fructueuse mais, moins bonne que les jours précédent.
Une convocation, pour passer le Conseil de Révision m'attendais chez le
Concierge, je devais me rendre à l’Hotel-de-ville à la salle St Jean le mardi
10-11-14 à 8h30 du matin ; Le Préfet Mr Delauney.
C'était le lendemain mardi, je me rendis à l’Hotel-de-ville salle St Jean
en deux minutes j'étais expédier « Bon pour le service » cette journée
pour moi, était congé. Je flânais de droite à gauche, le monde ne
parlais que de la guerre, des morts de la Marne.
Le lendemain et les jours suivant je continuais à me consacrer
à l’achat de marchandises qui se rarifiais sur la place.
Le 1er Décembre je recevais ma feuille de Mobilisation. Je devais être rendu
à la ? Le 16/12/14 pour incorporation ; mes adieux terminés
je quittais Paris le 2 Décembre, me rendais auprès de ma famille
et le 14 je pris le train pour Besançon, le 15 au soire pour ? Jura
le 14 j'étais a la caserne du ? – I – M.