1914 … 1918
14.12.1914: Mon incorporation à la caserne
15 Juin 1915 Baptème du feu attaque Metzeral _?
10 août 1915 : Attaque du Lingekopf- Barinkopf, Raie-du-Chêne
- - - - - - - 1916: Coup de main au Camps des Raves. Tête de taux
21 Janvier 1917 Muté au 7ème Bataillon – Chasseurs Alpins
8 mai 1917 Muté au 6ème Bataillon – Chasseurs Alpins
19 mai 1917: Garde d’honneur du Drapeau des Chasseurs
3 Juin 1917: La Bataille de Craonne et Craonnel
14 Juillet 1917: Défilé à la revue Militaire à Paris
25 Juillet 1917: Attaque de la Gargousse à Craonne
30 Juillet 1917: Attaque du chemin des Dames à Craonne
10 Août 1917: Contre attaque de la Gargousse
28 Septembre 1917: Préparation des lignes d’attaque du fort de la Malmaison
29 Octobre 1917: La Bataille de la Malmaison
20 Novembre 1917: Attaque de l’Hartmansvillerkopf
Mars – Avril 1918: La Bataille de Picardie
Juin – Juillet 1918: La Bataille de la Somme _ Moreuil
Août 1918: Les attaques de Vauxaillon
1 Septembre 1918 Les attaques du mont des tombes
20 Septembre. Octobre 1918: Bataille de L’Aine
Novembre 1918: Bataille du Pilier de Guise. Loi Capelle
L’armistice mon Curé contre le faux aviateur Artigau
La démobilisation Le Costume Abrami
(Retranscription Décembre 2012 BOUCHERE Léa 1er L/ES)
Pour localiser des lieux de batailles voir carto14-18.fr
4 août 1914 Déclaration de guerre «Dieppe » (?) (illisible) sauvage Nord
1914 mobilisation
Le 16 12 1914 j’arrivais à la caserne pour y être incorporé: la
cour de cette caserne était remplie de jeunes recrus en civil de la classe
1915 et des récupérés de la classe 1914. Un sergent major de carrière,
se tenait sur le perron, une liste à la main, les hommes qu’il désignait
étaient incorporés dans une section. La nuit était proche, il faisait froid
nous attendions dans cette cour que l’armée nous pris en charge
tout au moins nous loger pour la nuit, mais toutes les portes du
bureau se fermèrent discrètement, nous étions abandonnés.
Mon voisin, («Rosset» (?), me dit, hier soir, ce fût la même chose, grâce
à un poilu de la caserne des chasseurs à cheval, qui m’a fait
Passer la nuit dans une écurie où je me suis couché entre deux
Chevaux. Venez avec moi, nous allons nous rendre à la caserne.
Mon camarade retrouva ce poilu, très gentil, il nous donna
de la paille et un coin dans l’écurie ou nous avons passé la nuit.
Mais à 6 h il fallait partir et rejoindre notre caserne, à
7 h les cuisiniers trimbalaient des seaux en toile de pompier
Contenant un liquide fumant, en criant, «au jus», café.
Ce jus était infect, mais il était chaud. Le sucre était de sortie.
A 9 h notre sergent major apparu sur le perron, il avait un
registre ouvert, près de lui un jeune lieutenant fringuant
une badine à la main, la cigarette au bec, mon camarade
me dit «regarde ces deux cocos là, ce sont des embusqués».
Le sergent major d’après son registre appela les noms qui
Y était inscrit Rousset St Pierre _ Ionner Vacher Jacquet était un caporal nous conduisit, a la chambre, il nous désignait à chacun son lit, nous étions incorporés dans une section. Une "escouade"(?) et dans une compagnie.
Le lendemain matin après le café, ce fut le rassemblement dans la cour de l'Hôtel caserne, un sergent retraité épicier en activité "Dunant" (?) dont son magasin se trouvait face à la caserne, nous conduisit aux terrains de jeux de la ville et là ce fut l'exercice. Le demi- tour le salut etc. Nous étions toujours avec nos costumes civils, en plus nous étions consignés à la caserne pendant quinze jours après ils décidèrent à nous habiller, alors là, c'était le bouquet, un crève - coeur, nous étions ficelés, comme des pantins, pour en donner une idée, moi-même, je touchais un Calot de pompier, une veste de facteur avec un col droit un pantalon ordinaire, et le ceinturon nanti du couple choux ( petit sabre) en ville, a l'exercice, partout, ou, on allait il fallait avoir ce coupe-choux .
Les civils se moquaient de nous, nous avions honte nous-mêmes mon camarade Rousset me confièrent ses secrets de famille, il était de Lyon son père était capitaine, il avait été tué a la retraite de la marne, il était fils unique et était étudiant ecclésiastique mais après la guerre, il ne voulait pas continuer ces études.
Décembre, Janvier, Février se passèrent en exercice et en marche, un groupe de la classe 1915 fut désigné pour aller suivre des cours de chirurgie, de médecine à l'hôpital St Jacques à Besançon, notre vieille fresque était échangée contre une tonne de soldats, nous étions présentables, nous étions des militaires et non des pantins, j'avais le n°8 sur 40 inscrits au tableau à l'hôpital je fus muté au pavillon roux, salle des opérations; chirurgie des membres, réservée aux officiers mon stage terminé a ce service, je passais à la salle d'opération St Joseph, docteur chirurgien spécialiste des blessures à l'estomac et de l'intestin: c'était très instructif pour moi . Pendant une opération, je me plaignis à ce docteur, que j'avais mal aux reins: après l'opération je vais voir cela et faire l'analyse de tes veines, me dit-il. L'opération terminée, il me dit, que j'avais de l'alumine aiguë à un fort degré et qui nécessitait un régime très sévère et "l'acte" (?), il me fit hospitaliser, je demeurais 58 jours à suivre ce régime, mais j'étais guéri mais j'avais loupé lime du caduc. Je reprenais mon service a la salle d'opération St Joseph. Le stage terminé nous rejoignons le 5e g-13 j'étais monté en ligne. Je demandais à l'hôpital, au bureau un bon de sortie qui me fit délivrer avec la mention...; Angine en guérison 1915 Besançon. Le... le médecin-chef de l'hôpital St Joseph
Cette formation 5.1: G. B. C: ou groupe de Brancardier de corps
Était important, il était commandé, par le médecin major le
Commandant Kol. Cette formation était affecté à un division
Les chasseurs Alpins.
Nous prenions la route des Vosges ensuite l’Alsace en direction
de Metzeral, miklac.
L’attaque eu lieu le 15 Juin 1915, elle dura cinq jours Metzeral
était en flamme, les Allemands se sauvaient miklac était libéré.
Une partie du service sanitaire était installé dans un ravin
à cet endroit, j’ai assisté, les majors, les chirurgiens dans leur taches
d’éclairé avec des bougies, il opéraient les blessés graves, sur des
tables de fortune, sur des brancards, avec quel matériel de
chirurgie, très peu de médicament et de pansement, en plus
pas de moyen de transport pour les blessés, à part les Kakolets
et des petites charrettes pliantes à deux roues.
La Division fut relevée des lignes pour aller au repos dans la
région voisine et puis se reconstituer sur des bases nouvelles.
? camps de repos était situer dans la région de? «Vosges »
La Division reprenait la route, sac au dos avec tout le tra-la-la
de guerre et trois jours de vivre de réserve, cela nous faisait penser
qu’un grand coup se préparait, dans cette région de l’Alsace.
des groupes d’artillerie attelés de chevaux, de caissons. Les voitures
montaient en ligne, de l’infanterie alpine, des chasseurs alpins, etc
Un bruit de bobard: c’est pour le Brunkopf, le réchakainkopf, le Barrenkopf
ou le Lingekopf ou l’Harkemvillerkop, ces noms ne me disait
rien de bon, il y avait trop de Kop en terminaisons.
Pour ma compagnie, ce fut le Lingekopf le point central de
l’ attaque, nous tombions sous les ordres du Colonel Messimy
«ex-ministre de la guerre » qui commandait la brigade de
chasseurs Alpins, désignait pour les attaques du Lingekopf et
du Barrenkopf, d’autres brigades étaient désignées pour attaquer
les autres positions.
C’est malheureux à dire. Ces attaques se pratiquaient encore à la
mode de 1870, la charge à la Baïonnette, aux canons, et aux
sons du Clairons, avec son refrain des vitrillés.
« La montera tu la côte … et la côte fainéant. Encore un carreau le cassé »
A cette triste minute, le pauvre poilu s’élançait, avec le sac au dos,
Les musettes, le bidon, cent cinquante balles, en réserve, dans son
?, ce qui le génait dans tous ces mouvements
pour monter à l’assaut à la baïonnette, dans les rochers,
les arbres déchiquetés, le barbelé etc.
Les mitrailleuses allemandes en position, en haut du Piton
bien camoufler, derrière des pierres, des Blokkaumes, les attendaient,
les fauchaient, les pauvres petits chasseurs alpins.
Le clairon continuait son refrain, dans le bruit de la mitrailleuse
jusqu’au moment où il était fauché par cette mitraille.
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Août 1914, une mobilisation "la fleur au fusil" : un mythe relayé par l'image
Dès les premiers jours de la mobilisation en août 1914 se construit une légende, celle d' "un départ enthousiaste" des mobilisés à la guerre, donnant l'image d'une France nationaliste et reva...
http://www.cinema-et-histoire.fr/aout-1914-le-depart-la-fleur-au-fusil-un-mythe/
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FRBMLY-63 Jean Noyer mon grand-père
Jean Noyer a été mobilisé en août 1914, à 25 ans, dans le 22° BCA (Alberville), envoyé dans les Vosges. Au début de campagne, il franchit avec son régiment la frontière, passe en Alsace, ...
Compilatie met vijf items over de Eerste Wereldoorlog in Frankrijk: Jagers in de Franse Alpen maken hun wapens schoon; kledingmagazijn de "proefsalon"; keurtroepen aan het werk; vervoer van mitrail...
http://www.europeana1914-1918.eu/fr/europeana/record/08614/cat72900